Regards
Méditations
Philippe FABRE
Il donna aussi, chacun le sait, leurs noms aux mois du calendrier républicain et j'aime particulièrement celui qui vient de commencer : Floréal. N'est-ce pas joliment évocateur ? Regardez les milles fleurs qui s'épanouissent, les jonquilles, les tulipes, les crocus. Ne sentez-vous pas le parfum des giroflées, des roses, des violettes et du muguet ?
Merci pour votre poésie, Monsieur Fabre d'Eglantine. Pourtant, les révolutionnaires n'étaient pas sensibles à votre art puisqu'ils mirent un point final brutal à votre carrière en 1794. Non, vraiment, je ne saurais être révolutionnaire !